[Poetry : Arnault de Stael]
[Music : Romarik d'Arvycendres]
Triste et belle lueur
Qui d'un souffle
s'endort
Vacillant faiblement
En attendant l'aurore
Son cour est une mche
Que son ame consume
D'espoirs qui
s'achvent
Ds les premires brumes
Je me retrouve en elle
Car sa vie n'est qu'un pleur
Qu'importent les
raisons
Maintenant que vient l'heure
Adieu nuits dsols
Aux sombres clairs de Lune
Adieu parfum d'orage
Aux saveurs
nocturnes
En guise de souvenir
sombres paysages
Je garderai en moi d'ternelles images
Des visages de
femmes
Meurtrires assouvis
Sans sourires ni larmes
Conduiront mon esprit
Vous daignerez laisser
En un geste
fidle
Sur ma dalle glace
Un bouquet d'immortelles
Et vous cher compagnon
Qui ftes plus que frre
De mes noirs
difices
Conservez quelques pierres
De nos oeuvres sinistres
Poursuivez les travaux
Et qu'au-dessus des autres
Brillent
encore nos joyaux
Cierge pale tu n'es plus
Qu'un volute, un parfum
Expirant vers les cieux
Un nouveau lendemain
A
l'instant o je meurs
Et regarde en arrire
J'aperois dans mon cour
Un semblant de lumire