Gorthoth netait dsormais plus de ce monde. La mort dans sa robe la plus
sadique lavait a cet instant emport aux confins des
enfers.
Ayant du mal a admettre ces vnements dont il etait la cause, Miran repris
sa marche le long du sentier sinueux logeant les
rives du fleuve. Le paysage
qui lentourait devenait de plus en plus sinistre, et son impression dtre
suivi grandissait a chacun de
ses pas. Quelques lieus avaient etaient
parcourus lorsque Miran dcida de se reposer jusqu' laube. Ainsi il
sendormit sur le bas
cot pour laisser place un sommeil des plus
perturb.
A son rveil, le dcor netait plus le mme, ce sinistre sentier laissant
place a une pice agrablement parfume. Se levant brusquement, Miran eu la
surprise de voir allonge a ses cot une femme nue des plus
magnifiques. Le
sursaut de ce dernier avait troubl son sommeil et avec une dlicatesse
dange, elle ouvrit les yeux. A la stupeur de
Miran, ses yeux etaient ceux
dune chatte
[Emeyrine:] Dans ma mmoire, cette nuit est ancre, en lieu et place dune
magnifique
chevauche, tant dhommes pourtant mont dj monts, mais toi tu
as atteint les plus hauts sommets
[Miran:] Mais qui est-tu toi la
saloppe de mes fantasmes !
Je nai point de souvenirs de quelques scnes dorgasmes !
Ou sommes-nous, je ne connait pas ce lieu si
luxueux.
Quelle est cette antre que seul mes rves cachs ont imagins !
Ou suis-je
Comment est-ce possible
Dans son garement
incontrl, Miran nentendit pas le strident grincement
de la porte. Un homme vtu dune longue robe noire venait dentrer dans la
pice.
Son visage tait cach, mais lon pouvait malgr tout percevoir les
traits dun homme que le temps navait pas pargn
[Satyrus:] Bien
le bonjour a toi le fils du grand prtre Cbil. Bienvenu dans
ce temple qui est le fruit de tes vux les plus secrets.
Ailleurs tu ne
peux librement voluer
Ailleurs est le rgne de la dure ralit
[Miran:] Que racontes-tu vieillard des mondes oublis ?
Que sait-tu de
mes vux les plus secrets ?
Mon cur est tendre
[Satyrus:] Ton cur est sadique
[Miran:] Nooooonnnnnnnnn
Je ne veut pas tre un
homme malfique
Mon vu le plus cher est de me battre pour mes amis
[Emeyrine:] Ton discours de cette nuit netait pas ce
rcit.
Violent tu es au lit, violente sera ta vie.
[Satyrus:] Admet donc quavec cette putain, tu as pris ton pied.
Alors viens a
moi, je te montrerai ton uvre concrtise.
Ailleurs tes fantasmes ne peuvent tre raliss
Ailleurs tu ne pourra textrioriser
Ils
passrent la porte entrebaille et arrivrent dans un jardin au centre
du quel s rigeait un pommier. Une trs forte lumire aux reflets
rougeatres clairait ce lieu ou se droulait gracieusement, dans un
jouissance collective une orgie commence selon le prtre Satyrus
depuis un
peu plus de 21 ans, ou plus exactement depuis la naissance de Miran
Ce dernier commenait raliser, quen un seul et mme
corps se cachait une
autre personnalit qui nattendais que le moment propice pour mettre a feu
et a sang ce peuple
innocent.
[Miran:] En est-ce rellement moi le crateur ?
Mon esprit est-il si dprav ?
Les putains dmoniaques, actrices de
lorgie : Miran, Miran, viens avec
nous..
Miran, Miran, pntre-nous