Elle etait nue
Gardant que ses parures rayonnantes de metaux et de pierres
D'un luxe miraculeux, l'or ravive le feu
Le
murmure de notre amour se mele a la lumiere
Sur un divan, couchee
Elle se laisse aimer
Douceur et profondeur,
Monte, charme
nouveau!
Tu es belle symbolisant la flore
Et ton sein, sphinx incompris
Trone l'azur sans pleurs ni rires
Sans pleurs ni
rires
Les yeux fixes sur moi, candeur lubrique indomptee
Ton buste s'incline et se deploie
Son etre delivre, elle s'avance plus
feline
D'un air vague elle essaye, elle essayait de seduire
Suivant un rythme doux, paresseux et lent.
Je respire l'odeur de ton
paraitre chaleureux
Tes seins se dessinent telle une roche cristalline
Ton buste se pare d'un teint fauve et brun.
Femme au
regard errant et surprenant
De tes yeux rien ne se revele -ni amer ni doux-
Ton oeil est un mystere (est-il bleu, gris ou
flou?)
Femme au regard errant et surprenant
De tes yeux rien ne se revele -ni amer ni doux-
Ton oeil est un mystere (est-il bleu,
gris ou flou?)
Elle s'assoit les bras en croix
Tant sa taille est fine,
Un os, sous le joug, ressorti de son bassin
Elle mele
bijoux a l'or et au sang
Guidee par ton parfum jusqu'a l'odeur du neant
Les miasmes morbides se pament dans l'onde
Ta danse
meurtrit tour a tour notre monde rayonnnant
Flagelle par un vent frele et chantant
Inonde sa peau de mon sang couleur ambre
L'or
ravive le feu
Le murmure de notre amour se mele a la lumiere
Sur un divan, couchee
Elle se laisse aimer
Que j'aime voir ton
corps indolent
Ou miroite sur ta peau
Une vacillante criniere apre et genereuse
Sans remord je plonge et abandonne mes
doigts
M'agrippant a l'epaisseur de ta chevelure.
Etendu nu, notre amour me ravive -Souvenir-
A quelle triste beaute nos desirs
se privent
En furie en baise mon cadavre
Elle baise mon corps
Mon corps -Non...- Erotisme courtois
L'erotique
courtoise
L'or ravive le feu.
Le murmure de notre amour se mele a la lumiere
Sur un divan, couchee
Elle se laisse insulter