ciel miroitant qui ouvre et au ciel gris, et au ciel bleu
Je te salue, et t'offre ma douleur
Celle de ma patrie
En ce
jour, aux feux canonniers du lever
S'abattant sur nous depuis trop longtemps
Je devrai partir et te donner mon ame
grand
Fleuve, nous bnissant jadis
Devenu maelstrom grandissant et tourment
Dlivre-nous de ton torrent
Tu cesseras de ployer aux flammes
ds cet instant
Et toi, ma terre
Au son des tambours
Laisse-moi mordre ton coeur
Car je serai ferme et droit
Sur la
route du combat
Mon sang te nourrira bientt
Je te soignais, et s'loignaient les corbeaux
Daigne alors dans tes bras
Faire
reposer ces sanglots
Le souffle d'Aquilon ternit le champ de bataille
Les cris et les cornemuses des ennemis
Envahissent la
plaine
Signal! Nous nous ruons!
Mort aux Anglais!